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Les vaccins sont-ils réellement importants ?

La vaccination demeure un des plus grands progrès de la médecine : le but est de prévenir le développement de maladies contagieuses sévères voire fatales. Lorsque l’être est vacciné (humain ou animal), la production d’anticorps diminue progressivement dans un délai variable qui détermine la durée d’efficacité du vaccin.

En réalité, comme pour les nouveaux nés, ce sont les chiots, qui nécessitent une protection contre les maladies contagieuses. Dans les premières semaines, les chiots sont protégés par les anticorps maternels qui diminuent progressivement. Et c’est à ce moment-là seulement que leur organisme est réceptif à l’injection. Le taux d’anticorps maternels varie d’un animal à l’autre et c’est pourquoi il n’y a pas un âge précis pour la vaccination. Il est périlleux d’attendre 3 mois et insuffisant de se contenter d’une seule injection à 2 mois pour induire une réponse immunitaire. Le premier rappel confèrera une immunité correcte à des sujets dont la primo-vaccination n’aurait pas été efficace. En 2015, j'ai vu plusieurs cas de chiots non vaccinés attraper de belles saletés en se baignant dans les lacs et marées : eaux stagnantes très infectées.

Dans le lot des vaccins réalisés, certains sont plus importants que d’autres et surtout, d’autres sont propres au contexte : pour les chiens qui traversent les frontières – le vaccin antirabique ; pour ceux qui partent en pension – celui contre la toux du chenil.

 

Trois de ces vaccins sont définis comme fondamentaux : ceux contre la maladie du carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose. Le vaccin antirabique a son importance selon le pays et le contexte (obligatoire pour les concours, les expositions, lors des voyages hors frontières etc). Les autres vaccins seraient optionnels, à délivrer suivant le contexte (toux du chenil pour un chien qui rencontre beaucoup d’autres canidés etc). Toute fois, les vaccins concernant la Leptospirose et la Piroplasmose peuvent être importants si votre chien sort régulièrement et a des contacts 

Des recherches scientifiques ont démontrés que, sur un sujet sain, l’immunité active se maintient environ 7 ans pour ces trois vaccins. D’après la WSAVA, après la vaccination complète du chiot et le rappel, les injections ne devraient pas être administrées plus d’une fois tous les trois ans. Pas totalement en accord avec la durée considérée par les scientifiques mais ce serait un compromis entre sciences et politique.

S'il vous prenait l'envie de demander quelques informations (Virbac), voici la réponse qui vous serait envoyée:

''Vous recherchez un certain nombre d'informations sur notre gamme de vaccins.
La législation française en vigueur sur le médicament vétérinaire soumis à ordonnance ne nous autorise pas à communique directement auprès du public sur la santé des animaux ou sur nos médicaments. Nous ne pouvons donc répondre directement à vos questions. '' 

 

Les vaccins sont-ils obligatoires ?

 

Selon l’article 16-3 du code civil « La liberté de choix thérapeutique concernant notamment l’acte vaccinal ».

Pour les particuliers, les vaccins ne sont en aucun cas obligatoires. Ce sont des recommandations par les vétérinaires et les laboratoires. Il  est important de relever que ces laboratoires ne sont pas soumis à indiquer sur les étiquettes de leurs injections, la durée de l’immunisation qui serait nettement au-delà d’une année.

En France, les vaccins antirabiques sont obligatoires pour les chiens de 1ere et 2^nd catégories. Ils peuvent être exigés dans la plupart des campings, des pensions animales. Pour pouvoir traverser les frontières ou bien suivre des cours d’éducation canine, des vaccins pourront être exigés :

-      Antirabique

-      Toux du chenil

-      Maladie du carré

-      Hépatite de Rubarth

-      Parvovirose

-      Leptospirose

-      Piroplasmose

Pour les éleveurs, la vaccination est obligatoire. Au sein d’un élevage des mesures d’hygiène strictes doivent être observés et avec une telle concentration de chien, il est important de protéger au maximum les chiens reproducteurs et les petits. Aucun chien extérieur ne devrait avoir de contact avec les chiots, certains espaces de la structure etc.

De plus, les vices rédhibitoires concernant la vente des chiots (art R213-2 du code rural) concernent expressément certains vaccins : Maladie du carré, Hépaptite de Rubarth, Parvovirose etc

 

Si les vaccins sont une protection préventive contre les maladies, en quoi une survaccination serait néfaste ?

 

Vous l’avez peut être remarqué, lors de la consultation, le vétérinaire vérifie toujours l’état général du chien avant de lui administré l’injection. Ayant une action direct sur le système immunitaire, la vaccination est un geste médical bénin mais non anodin. En effet, si le chien n’est pas en bonne santé, il peut s’en suivre des effets secondaires :

-       * Réactions allergiques

-      * Fièvre

-       * Vomissements

-      * Anémie à médiation immunologique

-      * Problèmes neurologiques

 

 Un de mes chiots a eu une réaction allergique à son primo vaccin et j'ai du la ramener le soir même chez le véto de garde.

L’apparition de maladies auto-immunes, fibrosarcomes (souvent localisés d’ailleurs au point d’injection...), cancers débutant chez les adultes encore jeunes se font même entendre de plus en plus fréquemment.

De même ,il existe un accident vaccinal nommé vaccine, trouble sévère qui peut survenir à l’occasion d’une injection. Si ce n’est pas traité immédiatement, cette vaccine devient une vaccinose, maladie vaccinale qui peut devenir chronique et sous forme pathologique. On se retrouve face à une maladie, fibrosarcome, maladie auto-immune, cancer, qui va être traitée en dehors de son contexte, son origine vaccinatoire. Ainsi isolé de sa cause, le taux de guérison est très faible.

 

Et puis, des recherchés ont prouvés que lorsque la réponse immunitaire a été créée et intégrée dans l’organisme, il est inutile voire dommageable d’appliquer un vaccin. C’est comme lorsque l’on couvre trop un enfant. On le surprotège ce qui le fragilise et il sera plus sensible aux maladies.

 

Pourquoi les praticiens proposeraient une survaccination ?

 

Lorsque l’on regarde les raisons majoritaires de visite chez les vétérinaires, ce sont les vaccins et la vente de croquettes qui se démarquent réellement. Ce n’est donc pas vraiment dans leur intérêt de perdre cette rentrée d’argent. Et pour la firme Virbac, le chiffre d’affaire est partagé entre le secteur de la vaccination et les produits anti parasitaires, d’où leur campagne « Je l’aime, je le vaccine » de propagande.

 

 

 

Comment limiter les risques causés par les vaccins ? 

Il est possible, comme dans beaucoup d’autres contextes, d’utiliser l’homéopathie afin de protéger le chien de l’injection. Il existe des doses à prendre la veille au soir, une heure avant, une heure après le vaccin ainsi que le soir. Le cout de cette protection homéopathique ne coute même pas 10^e. Pourquoi s’en priver surtout si vous ne faites pas vacciner votre animal tous les ans ?